Immobilier bas carbone : pourquoi c’est si important ?

Si vous cherchez à devenir propriétaire ou à investir dans un appartement neuf, vous êtes sûrement tombés plus d’une fois nez à nez avec ce fameux terme de “bas carbone”. Eh oui, en l’espace de quelques années, c’est devenu LE terme VIP et le mega fil rouge de tout le secteur du bâtiment !

Pourquoi cette stratégie bas carbone est-elle devenue à ce point primordiale pour ne pas dire aussi vitale que l’oxygène qu’on respire, à l’échelle planétaire comme à l’échelle locale ?… Les maisons et appartements bas carbone permettent-ils de retrouver un vrai plaisir d’habiter ? Un logement bas carbone, ça vaut vraiment le coup en tant que futur acquéreur d’un bien immobilier neuf ? Construire bas carbone, ça implique quoi au juste ? Voilà certainement quelques-unes des (nombreuses) questions que vous vous posez.

Alors c’est parti, on vous emmène explorer la jungle de la décarbonation de l’immobilier, histoire de faire toute la lumière sur les enjeux et… sur ce que vous avez à gagner !

Partout l’effet de serre et le CO2 sont pointés du doigt comme les responsables de tous nos maux. Et pourtant… Savez-vous que l’effet de serre est un phénomène naturel indispensable à la vie sur Terre ? Oui, sans les gaz à effet de serre – dont le rôle est de garder une partie de la chaleur émise par le soleil -, il ferait une température polaire de l’ordre de – 18°C sur notre belle planète ! Cela ferait sans doute le bonheur des ours polaires mais nous, nous serions cryogénisés sur place !

Le problème du réchauffement climatique ne vient donc pas de l’effet de serre en soi, mais de son amplification anormale et rapide. Elle est intimement liée à l’augmentation de la concentration des gaz à effet de serre dans l’atmosphère.

Mais le dioxyde de carbone (le fameux CO2) et ses discrets acolytes (méthane, protoxyde d’azote et autres gaz fluorés) sont-ils les vrais coupables dans cette histoire ?

Impossible de se leurrer, ce sont nos modes de vie qui, depuis la révolution industrielle, ont fait exploser les émissions de gaz à effet de serre.

En tête de la liste (non exhaustive) des usages et activités contribuant fortement à réchauffer notre planète contre son gré :

• la consommation en hausse des combustibles fossiles (charbon, pétrole et gaz naturel), aussi bien pour la production d’énergie domestique (chauffage, gazinière…) que pour l’industrie (chimique, manufacturière, agro-alimentaire…) et le transport. De plus, ces énergies fossiles ne sont pas renouvelables et leurs ressources s’épuisent…
• l’agriculture intensive avec l’utilisation d’engrais et de fertilisants synthétiques
• la déforestation massive pour créer des terres agricoles, car les arbres ont un don exceptionnel, celui d’absorber une partie du CO2 contenu dans l’atmosphère
• la construction
• ou encore nos très chers réfrigérateurs et climatiseurs qui émettent des gaz fluorés dont l’effet sur le réchauffement climatique est jusqu’à 23 000 fois supérieur à celui du CO2 (source : climate.ec.europa.eu)

On parle de réchauffement climatique, mais les répercussions vont bien au-delà d’une “simple” augmentation de la température de l’air. Les phénomènes météorologiques et naturels (vagues de chaleur, sécheresses intenses, inondations, tempêtes dévastatrices, fonte de la banquise…) s’observent de plus en plus fréquemment un peu partout dans le monde.

Parce que tout est lié sur notre planète, ils font peser de nombreuses menaces en cascade, à plus ou moins long terme selon les endroits :

• effondrement de la biodiversité
• raréfaction des ressources d’eau douce
• rendements agricoles plus faibles
• pénuries alimentaires
• fragilisation de la santé
• réfugiés climatiques…

Ici ou ailleurs, en ville comme à la campagne, aujourd’hui comme demain, nous sommes tous concernés par les impacts environnementaux, sociétaux et économiques liés à la crise climatique. Et nous avons désormais tous conscience que le changement de cap n’est plus une option…

La bonne nouvelle, c’est que les actions pour accélérer la transition écologique sont légion et fleurissent dans tous les secteurs d’activité autour d’une feuille de route commune : la SNBC (Stratégie Nationale Bas Carbone).

La SNBC fixe :

• les objectifs à long terme de réduction des émissions de GES
• les mesures et les actions spécifiques mises en œuvre pour atteindre ces objectifs.

Dans le secteur de l’immobilier, succédant à la RT 2012 (Réglementation Thermique 2012), la RE 2020 (Réglementation Environnementale 2020) s’inscrit dans la continuité directe de la stratégie bas carbone : elle signe l’obligation pour le secteur de la construction de réduire l’empreinte carbone des bâtiments neufs.

Entrée en vigueur en 2022, la RE 2020 est une petite révolution. Elle prend désormais en compte l’empreinte carbone d’un bâtiment sur toute sa durée de vie.

Chez Rooj, en tant qu’acteur d’un secteur générant environ 25 % des émissions de CO2 en France, nous avons pris nos responsabilités très tôt en voulant faire partie de la solution, et non du problème. Bien avant que la crise climatique ne soit médiatisée partout et bien avant que les consciences n’aient activé le mode alerte, nous avons inventé des façons de construire à la fois économes en énergie et plus respectueuses de l’Homme et de l’environnement. Précurseurs de l’immobilier bas carbone et de l’éco-construction grâce au hors-site, nous avons un temps d’avance sur les seuils fixés par la réglementation. Et nous continuons sans relâche à faire la chasse aux émissions de CO2 pouvant être réduites.

Indispensable pour la planète, et aussi pour nous tous, la décarbonation de l’immobilier ne doit pas être vue comme une contrainte. En effet, mesurez-vous tout ce qu’un logement neuf bas carbone change en bien pour vous ? Les impacts positifs vont bien au-delà d’une réduction des émissions de CO2 ! Une maison ou un appartement bas carbone vous offre :

• un confort thermique accru Dans un logement bas carbone, votre intérieur demeure à bonne température, quelle que soit la saison. Vous n’étouffez pas de chaud l’été lorsque la météo est caniculaire et vous ne claquez pas non plus des dents l’hiver lorsque les températures flirtent avec zéro ! C’est tellement important de pouvoir se sentir bien chez soi.
• des factures d’énergie réduites Un logement bas carbone, c’est un logement qui vous donne beaucoup, mais qui consomme peu. Mieux isolé et conçu dans une optique d’efficacité énergétique, il vous évite de devoir pousser la climatisation et/ou augmenter le chauffage. Et dans le contexte actuel de hausse des prix de l’énergie, toute économie d’énergie réalisée vous permet de préserver votre pouvoir d’achat.
• une meilleure qualité de l’air intérieur Une isolation plus performante et un confort thermique accru vont de pair avec un air intérieur plus sain. Même si nous n’en avons pas toujours conscience, un taux d’humidité trop important, une mauvaise ventilation, des matériaux peu écologiques émettant des polluants toxiques sont autant de facteurs pouvant avoir un impact sur la santé. Un logement bas carbone prend soin de toute votre famille.
• un meilleur confort acoustique Mieux isolé contre le froid et la chaleur, un logement neuf bas carbone l’est, de fait, également contre le bruit. Les matériaux, tel le bois, utilisés dans la construction d’un logement bas carbone conjuguent propriétés d’isolation thermique et phonique. Les nuisances sonores (circulation urbaine, bruit de l’ascenseur, machine à laver du voisin, bruits de talon…) ne débarquent plus chez vous à tout bout de champ : à vous la tranquillité !
• une valorisation de votre patrimoine Personne n’a envie d’habiter un logement inconfortable dans lequel les factures flambent ou d’investir dans un logement énergivore déjà ou prochainement interdit à la location. Voilà pourquoi un logement neuf bas carbone apporte une réelle plus-value à votre patrimoine ! En cas de revente,  la qualité d’habiter fera la différence aux yeux d’un acquéreur.

La décarbonation de l’immobilier est une approche globale : l’exemplarité environnementale et la qualité d’habiter se jouent aussi au niveau de l’aménagement de votre quartier, et plus largement de la ville.

Au-delà du confort de votre logement, l’immobilier bas carbone tient compte de vos habitudes de vie et vous offre toute une série d’avantages liés à la proximité. En voici un échantillon :

• faire ses courses sans que ce soit la course grâce à l’implantation de commerces et de services en bas de chez vous
• pouvoir se déplacer à pied ou à vélo en toute sécurité grâce à la création de voies douces
• pouvoir sauter dans le bus, une nouvelle ligne de tramway ou le métro juste à côté de chez vous
• pouvoir accompagner vos enfants à la crèche ou à l’école sans devoir prendre la voiture
• pouvoir profiter d’équipements de loisirs (gymnase, cinéma…) tout près
• avoir la nature pour voisine grâce à la création d’îlots de fraîcheur, d’allées arborées, de parcs avec aire de jeux…

Moins de contraintes et moins de temps gaspillé dans les déplacements, c’est plus de bien-être au quotidien. Quand on vous disait que tout tournait autour de votre bien-être !

De notre côté de promoteur immobilier bas carbone, tout le challenge (on adore les challenges !) est de faire en sorte que nos résidences absorbent et stockent plus de carbone qu’elles n’en émettent afin d’atteindre (le plus vite possible) la neutralité carbone. Notre credo : faire mieux avec moins !

Difficile pour vous en tant qu’acquéreurs de vous rendre compte sur plan de tout ce qui est mis en œuvre pour qu’un programme immobilier neuf présente un bilan carbone exemplaire. Alors, pour être certains d’acquérir un logement écologique et économe en énergie, que vous aurez grand plaisir à habiter, cherchez le label BBCA (Bâtiment Bas Carbone) que nos résidences décrochent haut la main. C’est une garantie officielle !

Pour se voir attribuer le précieux label, un programme immobilier doit remplir des exigences élevées. De nombreux aspects interdépendants sont pris en compte et ce, sur toute la durée de vie de la résidence (conception, construction, usage, démolition dans un futur lointain) comme l’exige la RE 2020 dont nous avons parlé.

Pour vous donner une petite idée, voici un échantillon de ces critères :

• la limitation des émissions de CO2 sur le chantier, par le transport de matériaux, par le bâtiment, par les équipements, etc.
• une construction raisonnée évitant le gaspillage des ressources
• une architecture bioclimatique optimisant les apports en lumière naturelle
• l’inscription dans une démarche d’économie circulaire, avec par exemple le réemploi des déchets générés
• la consommation d’eau
• l’usage privilégié de matériaux recyclables ou recyclés, naturels, biosourcés ou géosourcés, plutôt que des matériaux issus de l’industrie du pétrole, avec un vrai travail sur les bons mix de matériaux
• le choix d’énergies vertes

C’est complexe, mais chez Rooj, nous sommes confiants : nous avons entre nos mains une des solutions majeures pour agir sur les différents leviers de décarbonation de l’immobilier : le hors-site.

Une chose est sûre : le dérèglement climatique va voir Rooj ! On est engagé à 200 % pour un avenir durable et respirable. Nous, ce qu’on veut plus que tout, c’est bâtir des logements qui prennent soin de leurs occupants tout en faisant du bien à la planète. Alors on est prêt à surmonter tous les obstacles !