Le Prêt à Taux Zéro, souvent affublé du surnom pas très joli de PTZ, est LA star des prêts immobiliers. Oui, tout le monde rêve d’avoir le PTZ pour financer son achat immobilier et accéder à la propriété.
Forcément, c’est le seul prêt qui peut se vanter de ne pas vous faire payer d’intérêts. Pas étonnant que les futurs propriétaires se l’arrachent !
Le Prêt à Taux Zéro dans l’immobilier a tout pour plaire, mais voyons concrètement comment il fonctionne et surtout, si vous pouvez y prétendre !
Le PTZ est un prêt immobilier conventionné par l’État. Il est destiné à aider les primo-accédants à financer l’achat de leur résidence principale :
Le principal atout du PTZ, vous l’avez compris, est son taux de 0 %. Autrement dit c’est un prêt gratuit : pas d’intérêts à payer, vous ne remboursez que la somme prêtée.
En revanche, le PTZ ne peut pas financer l’achat de votre appartement ou de votre maison en intégralité. Il doit obligatoirement accompagner un autre prêt, comme :
Le Prêt à Taux Zéro étant très avantageux financièrement, les acquéreurs aspirent (secrètement) à l’intégrer dans le plan de financement de leur bien immobilier. Seulement, pour cela, il leur faut montrer patte blanche et remplir des critères bien précis. On les passe en revue ensemble un peu plus bas. Comme ça, vous verrez tout de suite si vous cochez toutes les cases pour obtenir les faveurs de ce fameux PTZ.
Bon à savoir
Si vous n’avez pas été propriétaire de votre résidence principale au cours des 2 dernières années, vous êtes à nouveau considéré comme primo-accédant. De fait, si vous remplissez tous les critères d’éligibilité, vous pouvez prétendre, vous aussi, au PTZ.
Avec le Prêt à Taux 0 %, vous ne payez pas d’intérêts sur la somme empruntée. Il permet de réduire le coût de votre crédit principal. Donc, au global, votre achat immobilier vous coûte moins cher.
L’argent qui ne sert pas à rembourser des intérêts d’emprunt en pure perte peut de fait servir par exemple à :
Même s’il ne permet pas de financer en totalité l’achat de votre résidence principale, le PTZ vous permet quand même d’en couvrir jusqu’à 40 %. Ce qui peut représenter la coquette somme de 345 000 € pour un logement neuf situé en zone A ou A bis. C’est un sacré coup de pouce pour bien démarrer une vie de propriétaire !
* selon certaines conditions
Lorsque vous bénéficiez d’un Prêt à Taux Zéro, celui-ci est généralement assorti d’un différé de remboursement de 5, 10 ou 15 ans. L’intérêt ? Vous commencez à rembourser votre prêt principal (plus coûteux puisqu’il engendre des intérêts d’emprunt) avant votre PTZ.
* selon certaines conditions
Bon à savoir
Généralement, l’offre de financement (comportant le PTZ) qui vous est proposée par la banque est optimisée grâce à un lissage du crédit immobilier global. Cela permet :
Imaginons que vous receviez une importante somme d’argent qui n’était pas prévue. Vous avez la possibilité, sur simple demande, de rembourser partiellement ou totalement votre PTZ. Sans que la banque puisse exiger des indemnités ! Mais on est bien d’accord que vous avez tout intérêt à rembourser par anticipation d’abord votre prêt principal, le Prêt à Taux 0 % étant « gratuit » !
Vous avez acheté un logement neuf en ayant bénéficié d’un PTZ. Mais voilà, aujourd’hui, vous avez d’autres projets de vie et vous souhaitez vendre ce bien en vue d’acheter votre nouvelle résidence principale.
Si la banque vous donne son accord, vous pouvez transférer votre PTZ pour financer le futur logement que vous allez habiter. Toujours à condition que votre nouvelle résidence ou maison respecte les critères d’éligibilité au PTZ (habitat neuf, zonage, etc.)
Pour obtenir un PTZ, le Code de la construction et de l’habitation stipule clairement que le logement acquis doit vous servir de résidence principale pendant au minimum 6 ans. Autrement dit, une fois ces 6 années passées, vous avez la possibilité de mettre en location l’appartement ou la maison acquis avec un PTZ.
En plus de ces 7 avantages du PTZ, lorsque vous achetez dans le neuf, n’oubliez pas que vous bénéficiez de frais de notaire réduits ! Il est maintenant temps de vérifier votre éligibilité au PTZ !
Le PTZ est tellement avantageux pour les acquéreurs qu’il fallait bien qu’il y ait quelques conditions à remplir pour y avoir droit !
Comme nous vous l’avons indiqué :
À ces critères s’ajoutent des conditions de ressources. Pour que vous soyez éligibles au PTZ, vos revenus de l’année N-2 ne doivent pas dépasser les plafonds fixés par la loi. Ils tiennent compte :
Vous voulez qu’on vous donne les plafonds de revenus pour savoir tout de suite si vous pourriez compter sur un Prêt à Taux 0 % pour financer votre achat immobilier ? Ces chiffres ne sortent pas de notre chapeau, ils viennent tout droit du site du gouvernement (d’ici, pour être précis !) : il n’y a pas plus officielle comme source !
Le montant du PTZ auquel vous pourriez avoir droit dépend :
Ceci étant dit, vous avez très certainement envie de connaître le montant maximum qu’il est possible d’obtenir 😉 Alors voici les plafonds divulgués de source sûre par le Code de la Construction et de l’Habitation.
Vous connaissez votre future commune d’habitation et, à titre indicatif, vous voulez savoir de quel montant de PTZ 2023 vous pourriez bénéficier ? Munissez-vous au préalable de votre revenu fiscal de référence pour l’année N-2 et… Direction le simulateur de l’ANIL (Agence Nationale pour l’Information sur le Logement)
Bon à savoir
Vous connaissez maintenant l’essentiel sur le Prêt à Taux Zéro. Ceci étant dit, vous savez qu’en France, on est particulièrement attachés aux fameuses « exceptions qui confirment la règle », surtout dans le domaine législatif et réglementaire ! Donc, avant de sauter au plafond ou au contraire de faire grise mine à la lecture de tout ceci, il est important de bien vérifier que votre cas personnel n’entre pas dans le cadre de ces fameuses exceptions. Juste pour vous donner un exemple, l’une des conditions d’obtention du PTZ est l’acquisition d’un logement pour en faire votre résidence principale pendant au moins 6 ans. Mais, imaginons que pendant cette période, vous ayez une mutation professionnelle impliquant :
Dans ce cas, vous pouvez louer votre logement, sous réserve de respecter certaines conditions.